La glande pinéale : Un organe au service de la lumière
Alors que le célèbre philosophe Descartes décrit la glande pinéale comme le «siège principal de l’âme», d’autres cultures la placent au rang de «troisième œil»… Qu’en est-il au juste de cette petite glande de la taille d’un grain de riz, située au centre de notre cerveau ?
La glande pinéale ou épiphyse est une petite glande endocrine que l’on trouve au centre du cerveau des vertébrés. Elle a la forme d’un petit cône de pin, d’où son nom issu du latin « pinea » qui signifie « pin ».
À partir de la sérotonine (le neurotransmetteur responsable des niveaux de l’humeur et de l’énergie), elle sécrète la mélatonine et joue donc, par l’intermédiaire de cette hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques (veille/sommeil et saisonniers). L’anatomie et l’embryologie comparées de la glande pinéale montrent que certains de ses neurones partagent une origine évolutionnaire commune avec les photorécepteurs de la rétine. Ainsi, chez certains reptiles et oiseaux, la glande pinéale est située juste sous la surface du crâne, capte l’intensité lumineuse extérieure et permet ainsi d’ajuster le rythme circadien de l’animal, ce qui fait qu’on la désigne parfois comme le « troisième œil » des vertébrés primitifs.
Chez les mammifères supérieurs, dont l’Homme, la glande pinéale a perdu cette fonction photo-réceptrice et seules les cellules de la rétine contribuent à la perception de la luminosité ambiante.
Activer la glande pinéale
Activer notre glande pinéale peut donc être utile puisqu’elle affecte tous les systèmes biologiques. En Orient, elle est également considérée comme le lien entre le « matériel et le « spirituel » et permet l’expansion ou la contraction de notre conscience psychique. Elle est parfois associée au 6e centre d’énergie, ajna chakra ou « 3e œil », alors que pour d’autres, elle serait plutôt le « siège physique » du 7e centre d’énergie, sahasrara chakra, véritable interface entre notre conscience individuelle et la conscience cosmique.
Voici 4 pistes pratiques pour réguler et activer la glande pinéale :
1. S'EXPOSER à LA LUMIERE
Tout type d’exposition à la lumière, directe ou indirecte, active la glande pinéale, l’incitant à produire de la sérotonine. Voilà pourquoi il est essentiel d’éviter trop de lumière après le coucher du soleil, parce que nous avons besoin que notre glande pinéale produise de la mélatonine et diminue la sérotonine. Ce processus ne peut être réalisé qu’en réduisant la lumière ambiante autant que possible.
2. DORMIR DANS L'OBSCURITE TOTALE
Dans un environnement sombre, notre glande pinéale produit suffisamment de mélatonine pour assurer un bon sommeil réparateur. Assurons-nous d’éviter les dispositifs rétro-éclairés comme les téléphones, les tablettes, les écrans d’ordinateur ou la télévision avant le coucher. L’éclairage de ces dispositifs stimule la production de sérotonine et perturbe nos cycles veille / sommeil.
3. CONTEMPLER LE SOLEIL
La « contemplation solaire » est probablement l’un des exercices les plus controversés pour activer la glande pinéale. Et pourtant, elle aurait des effets particulièrement intéressants. Voici les bases pour une pratique « sécurisée » : en début de journée, pendant les 15 premières minutes de son lever et, en fin de journée, pendant les 15 dernières minutes avant de se coucher, il suffit de regarder vers le Soleil pendant quelques secondes. L’opération peut se faire plusieurs fois. Comme la « contemplation solaire » comporte des risques évidents, le simple fait de diriger le regard vers l’aura solaire suffit déjà à stimuler puissamment la glande pinéale, sans avoir à regarder directement au centre du disque solaire.
4. LA MEDITATION
La glande pinéale est particulièrement sensible aux signaux bioélectriques et comme la plupart des pratiques méditatives activent le travail bioélectrique dans le corps et le cerveau, elles seront excellentes pour participer à l’activation de cette glande. Avec la pratique, nous pouvons même apprendre à diriger et concentrer ces énergies vers cet organe très sensible.
Le problème de la calcification
La calcification est l’un des plus gros problèmes concernant la glande pinéale. Le fluorure s’y accumule plus que dans tout autre organe et conduit à la formation de cristaux de phosphate. Comme notre glande pinéale se durcit en raison de cette production de cristaux, de moins en moins de mélatonine est produite et la régulation du cycle veille-sommeil s’en voit perturbée.
Dans son ouvrage « La chimie de la conscience - Le mystère de la glande pinéale » (voir « Références »), l’auteure cite également d’autres effets liés à la calcification, tels que la dépression, l’anxiété, la boulimie/anorexie ou encore la schizophrénie.
En plus du fluor, le chlore et le brome peuvent également s’accumuler et endommager la glande pinéale. Les compléments à base de calcium peuvent aussi causer des problèmes. Utiliser un dentifrice sans fluor, éviter l’eau du robinet et boire de l’eau filtrée (ou, mieux, osmosée) constitue une première bonne étape (voir également la rubrique « autant savoir » de cette édition : « L’imposture des dentifrices au fluor »).
Détartrer notre glande pinéale
Si nous avons été exposés au fluor (et nous l’avons tous probablement été à un moment ou un autre), la glande pinéale possède immanquablement un certain degré de calcification, l’empêchant de bien fonctionner. Voici quelques pistes pour la « détartrer » : la consommation de tamarin, fruit du tamarinier (un arbre africain), est extrêmement efficace pour éliminer le fluorure de l’organisme (certaines marques le proposent sous forme de gélules) ; des mini-cures de borax, à raison d’une cuillère à café dans un litre d’eau en petites quantités pendant un jour ou deux (consultez votre médecin) ; la prise de zéolithes (ces cristaux volcaniques auraient une puissante action détoxifiante) ; manger des aliments riches en iode ou prendre un supplément en iode colloïdal (les halogénures comme le fluorure, le chlore, le brome s’accumulent dans le corps si nous sommes déficients en iode).
Une interface avec le Soi ?
Certains scientifiques vont encore plus loin. C’est le cas du Dr Sergio Felipe de Oliveira* (Sao Paulo - Brésil), chercheur dans le champ des neurosciences, qui a développé l’hypothèse que la glande pinéale serait tellement sensible aux champs magnétiques, qu’elle pourrait être le mécanisme qui explique comment le « mental » et le « Soi Supérieur » de chaque individu communiquent avec toutes les fonctions du cerveau, ainsi qu’avec tous les systèmes physiologiques du corps humain. Des recherches à suivre de près !
Olivier Desurmont
Références :
« La chimie de la conscience - Le mystère de la glande pinéale » de Ka Ren aux Ed. Ariane
« The Effect of Fluoride on the Physiology of the Pineal Gland » de Jennifer Anne Luke (non traduit)
« Age-related incidence of pineal calcification » de R.A. Zimmerman, Ed. Bilaniuk les travaux du Dr Sergio Felipe.
* en conférence le 22/4 en Belgique : La glande pinéale au service de la lumière.
Paru dans l'Agenda Plus N° 276 de Avril 2016