Aroma du Monde n°5
Catherine Cianci est formée en communication et en anthropologie. Début 2010, elle a quitté Bruxelles pour un tour du monde de l’aromathérapie. Nous la retrouvons chaque mois, sur un des cinq continents, pour un «carnet de route» aux parfums d’ailleurs...
Le mois dernier, je venais d’arriver en
Thaïlande pour entamer ma recherche
sur la médecine traditionnelle et
voir son lien avec les huiles essentielles.
Malgré la situation politique tendue, j’ai
pu glaner de nombreux contacts intéressants.
J’ai notamment découvert que
le gouvernement oeuvre à la reconnaissance
de cette médecine ancestrale et
qu’elle est proposée dans de nombreux
hôpitaux de la région de Chiang Mai.
Les huiles essentielles, quant à elles,
sont surtout utilisées dans les spas.
Je ne m’attarderai pas davantage sur la Thaïlande, car j’ai envie de partager avec vous mon expérience en Australie. Ce n’est pas sans regrets qu’après 4 mois, j’ai quitté l’Asie pour poursuivre ma route vers l’Océanie. Je suis arrivée à Melbourne par un matin froid et pluvieux. J’ai perdu 20 degrés sur la nuit, je ne vous cache pas que le choc a été un peu rude. Je n’avais aucun contact à Melbourne et je pensais faire du tourisme pendant 2 jours avant de me rendre à Sydney. Plan à la main, j’ai commencé ma découverte de la ville. Au détour d’une rue, je suis tombée sur le Collège de Santé Naturelle qui propose des cours d’aromathérapie. Un peu plus tard, j’ai trouvé un salon de coiffure qui a créé sa propre ligne de produits naturels à base d’huiles essentielles. Mon projet a été reçu avec beaucoup d’enthousiasme et ils ont facilement accepté de collaborer. J’ai donc passé une journée dans les différents salons de coiffure à prendre des photos et à discuter avec les clients. Ce fut l’occasion de voir comment les Australiens utilisent les huiles essentielles dans leur quotidien. Le Collège de Santé Naturelle m’a permis d’assister à certains cours. Je me suis rendue à un atelier où les élèves apprennent à faire leurs propres produits à base d’huiles essentielles. J’ai également pu assister à une mise en pratique. Une fois par semaine, les étudiants reçoivent des patients sous la supervision d’un professeur. Une cliente ne s’étant pas présentée, j’ai pu bénéficier d’un traitement aux huiles essentielles pour lutter contre le mal de gorge qui s’est installé depuis que je suis arrivée ici [rien d’étonnant vu la température hivernale]. Melbourne qui n’était au départ qu’une transition s’est avéré être une étape très intéressante pour mon projet. Au plaisir de partager avec vous la suite de mes aventures le mois prochain ! Catherine Cianci www.terredaroma.com Avec le soutien de l’IHMN, Bioshanti et Autre Chose. |