Aïe Docteur ! la surconsommation fait mal !
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Aïe Docteur ! la surconsommation fait mal !



François Bouchard, docteur en chiropratique au Québec et co-auteur des livres «Angelica Yoga» 1 & 2, prescrit à la surconsommation maladive, une pilule miracle : la simplicité volontaire. Rencontre...





J’aurais le choix, dans ma profession, de voir beaucoup de patients dans une journée, mais je choisis d’en voir moins et de passer plus de temps avec chacun. […] Comme je choisis volontairement de ne pas faire beaucoup d’argent pour avoir une qualité de soin et laisser une empreinte autour de moi qui, à mes yeux, fait grandir ma profession», affirme François Bouchard. Du haut de son Bac en science et de son certificat en naturothérapie, François Bouchard embrasse intentionnellement, depuis de nombreuses années, la simplicité volontaire. Étant jumeau, l’habitude de partager est, depuis son tout jeune âge, un réflexe naturel à son bien-être. «Ce mode de vie est une évidence pour moi !», dit-il avec authenticité.

«Vivre simplement, ce n’est pas vivre pauvrement !», précise-t-il. À ses yeux, vivre dans la simplicité volontaire consiste à garder l’essentiel tout en éliminant le superflu. D’ailleurs, ce dernier souligne bien la différence entre la privation obligatoire et la simplicité volontaire. La privation étant toujours accompagnée d’un sentiment de manque intérieur, et la simplicité, d’un sentiment de liberté profonde.

«Acheter, c’est encourager une compagnie, c’est comme voter !», explique le Docteur Bouchard, fidèle observateur du phénomène de surconsommation. En tant que consommateur averti, François Bouchard soutient que la surconsommation est étroitement liée au bonheur illusoire. Selon sa théorie du bien-être, l’être humain se doit de trouver l’équilibre, revenir à ses priorités et s’aiguiller vers l’essentiel : «Il faut réussir à trouver le bonheur dans les vraies choses… […] Si tu demandes à un enfant ce qui est le plus important dans sa vie, il répondra : Maman et Papa, l’amour. Si tu poses la même question à des personnes âgées qui font le bilan de leur vie, rares sont celles qui répondront : ma Ferrari ou ma maison sur le bord de la plage. Mais entre l’enfance et l’âge d’or, il y a un moment dans la vie où l’on peut avoir tendance à oublier l’essentiel…»

Matériellement parlant, François Bouchard précise que lorsque l’on prône la simplicité, la volonté qui nous anime dépasse la conscience sociale. «Il faut vraiment le vouloir, affirme-t-il, il faut que cela vienne de soi…» Par ailleurs, le Docteur en chiropratique déclare que l’Homme tend naturellement vers la simplicité volontaire, une réalité qu’il devra, tôt où tard, accepter : «Que tu sois physicien, chimiste, mathématicien ou biologiste, il y a des constantes universelles dans chaque science qui indiquent que la vie tend vers un équilibre. Après un déphasage, la vie tente de retrouver son centre. Au plan monétaire, il y a eu des déphasages, il y a eu la période des «Baby-boomeurs», où la matière affluait beaucoup. Il y avait beaucoup de possibilités, un manque de considération des ressources et aujourd’hui on a une dette beaucoup plus importante couronnée d’une population vieillissante. Graduellement, on devra revenir à l’essentiel…»

Propos recueillis par Kasara Nolet

Le Docteur François Bouchard est coauteur, avec son épouse Denise Fredette, des ouvrages «Angelica Yoga» Tome 1 et 2 publiés aux Éditions Univers/Cité Mikaël [UCM] .
Il dirige, au Canada, une clinique de soins thérapeutiques appelée «Clinique Angelica Pratica».



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