Crise planétaire & éveil collectif
De nombreux sages et philosophes ont rappelé tout au
long de l’histoire qu’il y a toujours deux forces complémentaires
à l’oeuvre dans les sociétés humaines : l’une
matérielle, l’autre spirituelle. Si l’une des deux est négligée,
la société devient inévitablement fragmentée, divisée. C’est
exactement ce qui se passe aujourd’hui. Depuis les prémices
de la crise financière, des experts ont écrit quantités d’analyses
suggérant des solutions basées sur l’économie, c’est-àdire
sur l’aspect «matériel». Mais plus les outils économiques
sont employés, plus la crise s’aggrave... Einstein ne disait-il
pas qu’on ne pouvait résoudre un problème avec le même
mode de pensée qui l’avait engendré ? Et ce qui a engendré
la crise provient de la malhonnêteté alimentée par la cupidité.
une question davantage morale, éthique et spirituelle
que matérielle... Les crises représentent donc un signal
d’alarme indiquant qu’il est grand temps de redéfinir nos
valeurs, tout en reconnaissant que nos problèmes matériels
sont étroitement liés à nos problèmes spirituels et vice versa.
une étape de ce voyage de guérison globale passe par la
prise de conscience de l’importance de vivre «pour le bien
commun» et non plus uniquement «pour soi». C’est une des
clefs les plus importantes du rééquilibre recherché.
Gageons que 2012, à l’orée des consciences, voit la réalisation
de ce changement de regard afin que notre monde
retrouve son équilibre grâce au respect mutuel, à l’acceptation,
au pardon et l’amitié véritable.
Olivier Desurmont