Telles l’huile et l’eau
«En ce temps-là, les belgoïstes vivaient dans une société
féodale au sein de laquelle le gouvernement, particulièrement
bureaucratique, était quasi inexistant... un vieux
sage, porte parole de l’école unitaire, vint trouver le roi
désespéré et, appelant de ses voeux une unité politique et
sociale dans laquelle chaque citoyen trouverait sa place,
il expliqua au souverain que son royaume morcelé était
comme le symbole du yin et du yang. telles l’huile et l’eau,
les deux communautés ne pouvait se mélanger. Pourtant,
par l’essence même de la loi du tao, c’est précisément de
cette apparente disparité qu’une dynamique hors du commun
pouvait naître dans son pays. Car, le yin et le yang,
bien qu’apparemment opposés, étaient surtout indissociablement
liés et complémentaires. A ces mots, le roi fut
traversé par un éclair de compréhension immanente et
instantanée. Le vieux sage se retira, laissant le roi intégrer
cette illumination soudaine...»
Une courte histoire «belgo-taoïste» qui, quel que soit son
dénouement, heureux ou malheureux, n’affectera pas
l’homme sur la Voie du Tao qui se connaît lui-même...
une philosophie, simple et profonde, que nous vous
invitons à découvrir [et à vivre] grâce au thème de notre
dossier de cette édition printanière. Bonne lecture ;-)
Olivier Desurmont