Des fleurs aux étoiles
De plus en plus d’individus deviennent conscients de l’importance
des temps que nous traversons actuellement,
alors que d’autres, se référant à l’Apocalypse, profitent de la
naïveté des masses et des bouleversements généralisés pour
prédire de terribles catastrophes, voire la fin du monde. or, le
mot grec apocalypsê signifie «révélation», rien de plus. Mais,
c’est déjà tout un programme ! Il est donc important que
les inquiets se rassurent et que les résignés ne considèrent
plus qu’il est trop tard pour changer de cap. Mais il est aussi
nécessaire d’aider à ouvrir les yeux de ceux, trop nombreux
encore, qui «valsent sur le pont tandis que le Titanic se dirige vers
l’abîme...» [dixit Nicolas hulot dans son dernier ouvrage].
Comme le démontrent les récentes découvertes de la physique
quantique qui jettent aux oubliettes la vision périmée d’un
monde composé d’éléments inanimés et séparés, tout dans
notre univers multidimensionnel est relié à tout. Chaque action
génèrant une réaction, il est donc tout naturel que l’humanité
soit confrontée à l’effet boomerang lié à son comportement
avec la Nature, c’est-à-dire à elle-même. Déjà au xVIIIème siècle,
le poète écossais James thomson écrivait : «On ne touche pas
une fleur sans déranger les étoiles». Et bien disons qu’en plus
des fleurs, nous avons pillé la Nature tout entière, il est donc
normal que les étoiles s’en mêlent et tentent de rééquilibrer les
poids et les mesures de notre grande inconscience.
A ce titre, nous espérons que notre «dossier» du mois, consacré
aux cycles temporels mayas, contribuera à lever un coin du voile
sur les influences cosmiques qui agissent sur notre monde, notre
conscience humaine et notre présent ... Bonne lecture !
Olivier Desurmont