Se changer soi et le monde
Après des millénaires d’essais et d’erreurs, le constat reste le
même : les sociétés humaines sont dysfonctionnelles. Des
structures féodales aux versions hyper-hiérarchisées, communistes,
capitalistes & marchandes, elles sont toutes «hors de
leur axe» [pour ne pas écrire «désaxées»], puisqu’elles omettent,
sciemment ou non, de placer la vie, la biosphère et les êtres
vivants au centre, c’est-à-dire comme axe central à partir duquel
toutes les décisions devraient être prises. Mais, bonne nouvelle,
il n’y a aucune inquiétude à avoir puisque nous en sommes
exactement là où nous sommes censés être au vu de notre évolution.
Comment pourrait-il en être autrement ? La société dans
laquelle nous vivons est le reflet extérieur infaillible de ce qui
vit en nous. Nous avons donc le choix, en reconnaissant, puis
en réorganisant petit à petit notre chaos intérieur, de modifier
le monde dans lequel nous vivons, tout en nous transformant
nous-mêmes. Evidemment, la société est la projection 3D de
millions de «bulles de rêves» individuelles. Le changement
sociétal, auquel nous aspirons tous, ne peut donc passer que
par la transformation d’un nombre significatif d’individus ayant
amorcé un changement intérieur. Les divers mouvements
citoyens, associatifs et ON G sont d’ailleurs là pour témoigner du
changement intérieur qui s’accentue à l’orée des consciences.
Tout est là, bien en place, pour le dernier acte de cette pièce de
l’Histoire moderne des Hommes. Saurons-nous y jouer le rôle
que nous nous sommes assignés, dans les coulisses, avant de
monter sur scène : commedia dell’arte ou tragédie grecque... ?
Gageons que cette fin d’année 2012 apportera son lot de prises
de conscience afin que le sentiment et la compréhension de l’interdépendance
de toute vie puisse toucher le coeur de chacun.
Bonnes méditations & actions de fin d’année !