Jean-Marie PELT - La solidarité dans la nature et dans la société
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La solidarité dans la nature et dans la société



Jean-Marie Pelt, appelé «l’homme qui sait faire parler les plantes» est pharmacien agrégé et botaniste-écologiste de renommée internationale. D’abord professeur de biologie végétale et de cryptogamie à la Faculté de Pharmacie de Nancy jusqu’en 1972, il fonde cette année-là, à Metz, l’Institut Européen d’Ecologie. Il enseigne ensuite la botanique et la physiologie végétale à la Faculté des Sciences de l’université de Metz. De nombreuses missions scientifiques à l’étranger (Afghanistan, plusieurs pays d’Afrique, etc..) l’amènent à s’intéresser aux pharmacopées traditionnelles de ces pays. Aujourd’hui, il est très sollicité pour tout ce qui concerne les problèmes de sécurité alimentaire, et notamment les incidences potentielles des organismes génétiquement modifiés (OGM) sur la santé et l’environnement. Ecrivain au style alerte et imagé, il séduit un public de plus en plus large et ses ouvrages sont promis à devenir des classiques de l’écologie moderne dont il est un des plus érudits prophètes. Il a notamment publié chez Fayard : De l’Univers à l’être ; Dieu de l’univers : science et foi ; Le Tour du monde d’un écologiste ; Au fond de mon jardin ; Des légumes, Des fruits ; Le Jardin de l’âme ; Les Plantes transgéniques ; La Terre en héritage ; Les Nouveaux Remèdes naturels ; Les Langages secrets de la nature ; Les Epices... Homme médiatique par excellence, il anima également de nombreuses séries télévisées, ainsi que diverses émissions de radio, essentiellement sur France Inter. Profondément engagé avec optimisme, malgré ses questionnements, dans la sauvegarde de la planète, il exerce de nombreuses fonctions. En plus de celle de Président de l’Institut Européen d’Ecologie, il est Président de l’Association Européenne pour l’Homme, la Nature et la Vie, Secrétaire Général du Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique. Parmi les nombreux thèmes qu’il a développés, il s’est attaché à soutenir qu’une interprétation, fort discutable, de l’œuvre de Darwin a imposé la compétition et la lutte comme les moteurs de la vie, aussi bien dans la nature que dans la société. Or la nature met en œuvre d’innombrables systèmes de symbioses et de solidarités qui ont joué un rôle déterminant dans toute l’évolution biologique et sans lesquelles il serait impossible de comprendre le fonctionnement des écosystèmes. Dans le règne animal, poissons et oiseaux pratiquent des comportements d’entraide qui témoignent d’un authentique altruisme. Quant aux sociétés humaines, elles ont mis en œuvre de précieuses organisations: les mutualités, les coopératives, la sécurité sociale qui sont la base de l’économie solidaire. La mise en place de nouveaux mécanismes de solidarité est absolument nécessaire si l’on veut assurer demain, à tous, un emploi et un statut dignes d’un être humain ; mais aussi pour sauver la planète des menaces grandissantes que notre mode de développement fait peser sur elle.