Médecines douces, thérapies alternatives, pratiques complémentaires… Comment Comment choisir choisir ?
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Médecines douces, thérapies alternatives, pratiques complémentaires… Comment Comment choisir choisir ?



Avant de choisir une méthode naturelle de santé, une médecine douce ou une technique d’épanouissement personnel, il est important de se clarifi er et de se poser les bonnes questions. Voici quelques pistes et conseils utiles pour nous aider à choisir.



Le choix d’une pratique se fait bien sûr en fonction de notre problématique ou nos objec-tifs, mais également en fonction de nos pré-férences, de notre personnalité, de l’effet de « résonance » avec la méthode recherchée et, bien entendu, avec le praticien lui-même. La bonne nouvelle, c’est qu’avec la grande diver-sité des approches (plus de 400 !), il y en a for-cément une qui est faite pour nous.
Avant toute chose, clarifi ons notre objectif en matière d’accompagnement : est-ce pour soi-gner une maladie spécifi que, réduire le stress, soulager une douleur, prévenir un risque de complications ou simplement pour apprendre à se détendre ? Est-ce pour dépasser un pro-blème récurrent, se libérer d’une charge émo-tionnelle ponctuelle ou d’un fardeau transgé-nérationnel ? Ou encore, est-ce pour atteindre un objectif de vie, s’épanouir ou initier un che-minement intérieur ? 
Une fois l’objectif clarifié, il est plus facile de déterminer si nous avons besoin d’une pratique physique, d’une méthode plus psychologique ou encore d’une technique psychocorporelle qui fait le trait d’union entre les deux.

Les catégories principales
De nombreuses approches composent les pratiques dites complémentaires et il n’est pas rare que les champs d’action se recoupent les uns les autres. Néanmoins, on peut glo-balement citer 5 grandes familles en partie perméables :

• les médecines alternatives traditionnelles et les pratiques de santé plus modernes, telles la médecine chinoise et ses 5 branches (acupuncture, massage, diététique, pharma-copée et qi gong), la médecine ayurvédique, l’homéopathie, la naturopathie ou encore l’aromathérapie.
• l es régimes alimentaires et les plantes qui aident le corps à retrouver l’équilibre par l’usage de compléments alimentaires (vita-mines, minéraux, probiotiques…), de régimes alimentaires adaptés et toutes formes de pratiques phytothérapeutiques.
• les pratiques corporelles et psycho-corpo-relles basées sur l’art du toucher, la manipu-lation des tissus mous, des muscles et des articulations et/ou du mouvement. Citons la chiropraxie, l’ostéopathie, les massages thé-rapeutiques, le drainage lymphatique et, plus largement, toutes les pratiques énergético-corporelles telles que le yoga, le tai chi et différentes formes artistiques comme l’ex-pression corporelle et la danse qui peuvent également être thérapeutiques.
• les approches mentales qui visent à amélio-rer le fonctionnement psychique et physique en utilisant l'esprit, les pensées et les sen-timents. Citons le biofeedback, l’hypnose, le coaching ou encore la mindfulness.
• les soins énergétiques qui se basent sur le rééquilibrage des « champs d'énergie » dans et/ou autour du corps, tels que le magné-tisme, la luminothérapie, la lithothérapie, le reiki…



Être à l’écoute
Afi n de choisir au mieux une méthode de santé naturelle ou d’épanouissement personnel, il est essentiel de se renseigner : en lisant des articles introductifs aux pratiques ‘qui nous attirent le plus’, en écoutant les conseils et l’expérience de nos proches qui ont expéri-menté l’une ou l’autre de ces approches. On peut aussi contacter les associations pro-fessionnelles et demander une liste de leurs membres. A ce propos, EtrePlus a pour mis-sion, entre autres d’aider les personnes à s’y retrouver en proposant une documentation importante sur chaque pratique et en recensant un grand nombre des thérapeutes exerçant en Belgique. Voir sur le site www.etre-plus.be.

Le plus important est d’être attentifs aux ren-contres, lectures et événements de vie qui sont, parfois à notre insu, autant de coups de pouce du destin et de précieux messagers.
Un autre aspect à clarifier concerne l’inves-tissement temps et fi nancier  : suis-je prêt(e) à m’engager pour plusieurs séances ou même initier un cheminement thérapeutique pour une durée indéterminée ? Ai-je simplement prévu de faire une ou deux séances ou puis-je me permettre d’allouer un budget pour un suivi approfondi régulier ? Là encore, le choix peut s’affi ner en fonction des réponses obtenues. 

Être en accord avec le praticien
Par ailleurs, il est également important d’être en accord avec le praticien lui-même, car ce dernier nous accompagnera peut-être pen-dant un certain temps. Assurons-nous que c’est une personne de confi ance et avec qui nous pouvons être à l’aise. Même si l’on ressent clairement une résonance avec une méthode spécifi que, il est essentiel de trouver un prati-cien avec lequel nous avons un bon « feeling ». Soyons attentifs aux premières impressions (juste avant que le mental ne commence à conceptualiser la rencontre et créer une his-toire…), c’est là où les intuitions spontanées sont les plus efficaces !

Voici quelques questions-clefs pour nous aider : un professionnel nous a-t-il conseillé ce praticien ou encore l’un de ses patients ? Quelle(s) certifi cation(s) possède-t-il ? A quelle organisation professionnelle est-il éventuelle-ment affi lié ? Cette organisation a-t-elle un code de déontologie ? Le praticien est-il formé à d’autres approches complémentaires  ? Depuis combien de temps exerce-t-il ? …

Notre ressenti est tout aussi important : com-ment nous sentons-nous au contact de ce praticien et dans son lieu de consultation ? Nous sentons-nous à l’aise, en confi ance et traité avec respect lors des séances ? Ce pra-ticien semble-t-il se soucier de nous, prendre en compte notre histoire, notre hygiène de vie ? Pouvons-nous discuter ouvertement des aspects fi nanciers ? Avons-nous un tel senti-ment de confi ance en ce praticien que nous lui enverrions sans hésiter nos proches ? …
Les réponses à ces quelques questions peuvent aider à déterminer la légitimité du praticien dans notre souhait de co-créer avec lui un « partenariat de guérison ».

Être acteur de notre santé
Finalement, n’oublions pas que la pratique choisie demandera toujours que nous nous impliquions avec sincérité. Fini le temps désuet où le praticien-expert tentait de résoudre chaque problème sans aucun enga-gement de notre part. Nous avons aussi notre rôle à jouer. Cela inclut le fait d’oser expliquer nos problèmes en toute transparence pour que le conseiller puisse plus facilement iden-tifi er et comprendre nos besoins spécifi ques, mais aussi d’avoir le courage et la simplicité de remettre en question notre hygiène de vie, nos comportements, voire notre système de croyance lui-même.  
Car c’est au coeur de la relation authentique entre consultant et consulté que l’effet théra-peutique recherché pourra émerger et autoré-guler tout ce qui doit l’être.
A nous de jouer !

Olivier Desurmont



Paru dans l'Agenda Plus N° 336 de Avril 2022
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